Membre

Pr. Joseph FIFAMIN

Pr. Joseph FIFAMIN DJOGBÉNOU

Informations personnelles

  • Position : Agrégé des facultés de Droit
  • Domaine d'activité : Droit privé, Sciences criminelles au CAMES, Enseignement, Recherche...
  • Expérience : Plus que 20 ans
  • Adresse : Abomey (Bénin)

 

Joseph FIFAMIN DJOGBÉNOU, né le 20 mars 1969 à Abomey (République du Bénin), est un homme politique, avocat et universitaire béninois. Il est du 8 juin 2018 au 12 juillet 2022, le président de la cour constitutionnelle du Bénin, sixième mandature.

Parcours Académique

  • Agrégation de droit privé et de sciences criminelles, CAMES 2009, Major de promotion
  • Doctorat d’Etat en droit, Faculté de droit et des sciences politiques de l’UAC, Bénin, 2007
  • Diplôme d’études approfondies en droit de la personne, Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie, Faculté de droit, UAC, Bénin, 2000
  • Certificat d’aptitude à la profession d’avocat, Faculté de droit, UAC, 1997, Major de promotion
  • Maîtrise en droit, option, droit des affaires et carrières judiciaires, Faculté de droit, UAC, 1996.
  • Licence en droit, droit des affaires et carrières judiciaires, Faculté de droit, UAC, 1995
  • Diplôme d’études universitaires générales de droit, Faculté de droit, UAC, 1994
  • Baccalauréat, série A, Collège du Révérend Père Aupiais, Cotonou, 1992

Fonctions associatives

De 2002 à 2005, Joseph DJOGBÉNOU fut président de l’ONG Droits de l’Homme, Paix et développement (DHPD). De 2006 à 2007, il fut membre du Front des organisations de la société civile pour le contrôle citoyen de l’action publique (FORS CAP).Depuis 2008, il est de nouveau président de l’ONG Droits de l’Homme, Paix et Développement (DHPD). Il a notamment contribué à la mise en place de la direction du réseau Front des organisations de la société civile pour l’établissement de la liste électorale permanente informatisée (FORS-LEPI).

Fonctions académiques

Joseph DJOGBÉNOU enseigne le droit judiciaire privé, les voies d’exécution, les procédures collectives, l’introduction à l’étude du droit, le droit des obligations, et le droit pénal et procédure pénale. Ayant effectué tout son cursus à l’université d’Abomey-Calavi, c’est d’abord là qu’il fait ses premières armes dans l’enseignement. Il est cependant très proche de l’université de Parakou où il initia, sous le couvert de DHPD ONG, un concours d’art oratoire. Depuis 2010, Joseph DJOGBÉNOU est professeur à la faculté de droit et des sciences politiques de l’université d’Abomey-Calavi. Il y dirige le Centre de recherches et d’études en droit et institutions judiciaires en Afrique, ainsi que le master Droit et Institutions judiciaires. Son activité académique est importante et consiste également, outre les cours et conférences qu’il donne, en la participation aux jurys de thèse et d’examens divers, en la direction de mémoires et thèses. Il est le chef du département de droit privé de la faculté de droit et de sciences politiques de l’Université d’Abomey-Calavi.

Profession d’avocat

Joseph DJOGBÉNOU est l’un des plus célèbres avocats du barreau du Bénin. Il y a été admis au stage en 1998, et est inscrit au tableau en 2000. Aussi, il a défendu les personnes les plus humbles comme les plus célèbres. Et surtout connu pour avoir évité à Hamani Tidjani, un Nigérien à la réputation de criminel transfrontalier, la peine de mort qui lui était réservée au Nigeria. Il a également défendu l’homme d’affaires béninois Patrice Talon, poursuivi pour tentative d’empoisonnement et de coup d’état contre le Président Boni Yayi, dont la Cour d’appel de Paris avait rejeté, en décembre 2013, la demande d’extradition vers le Bénin. Et aussi, il a défendu Johannès Dagnon, expert-comptable franco-béninois détenu à la prison civile de Parakou, pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Il est actuellement omis. Il a été membre du Conseil de l’Ordre des Avocats du Bénin.

Publications

  • « Recouvrement de créance et crise financière : à la recherche de solutions alternatives », intervention à la édition du Congrès africain des juristes d’entreprise, Cotonou, le 6 mai 2010
  • L’exécution forcée : droit OHADA, 2011
  • Code de procédure civile, commerciale, sociale, administrative et des comptes, commenté et annoté, 2012
  • Code de procédure civile, commerciale, sociale, administrative et des comptes. Formulaire d’actes, 2012
  • Introduction à l’étude du droit : perspectives africaines, 2012
  • Code de procédure pénale commenté et annoté, 2013
  • Les Cahiers du CREDIJ. Rapports d’études et programmes d’activités, 2013
  • Les Cahiers du CREDIJ. Guide pratique à l’usage des officiers de police judiciaire, 2013
  • Le secteur de la justice et de l’État de droit au Bénin : une étude réalisée à l’initiative de Open Society Initiative for West Africa ; OSIWA 2010 sur le fondement des Actes uniformes de l’OHADA, Penant, no 867, avril-juin 2009 ; Revue béninoise des sciences juridiques et administratives, no 20 et 21, année 2008-2009
  • Réflexion sur la juridiction présidentielle en matière d’exécution forcée en droit OHADA, à paraître dans la revue béninoise des sciences juridiques et administratives
  • Le principe de sécurité juridique et judiciaire dans l’espace OHADA, Intervention à la session annuelle de l’association africaine des juristes de banque et établissements financiers, Ouagadougou, Burkina Faso, 17 avril 2008
  • Les privations de la liberté individuelle de mouvement non consécutives à une décision pénale de condamnation, Thèse, Doctorat unique, UAC, Cotonou, 1er décembre 2007
  • L’exécution forcée : législation béninoise et droit Ohada, éd. Juris Ouanilo, août 2006
  • Les personnes et la famille en République du Bénin : de la réalité sociale à l’actualité juridique, in La personne, la famille et le droit en République du Bénin : contribution à l’étude du code des personnes et de la famille ; éd. Juris Ouanilo, février 2007
  • Le régime des nullités en matière de procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution, Revue Droit et Lois, no 5, octobre 2005
  • Rapport sur l’état de la liberté de la presse au Bénin, ODEM, 1re éd., novembre 2005